Publié dans Economie

Construction en bord de mer - Les défis et solutions au cœur des débats

Publié le lundi, 31 mars 2025

La ville de Toamasina a accueilli, la semaine dernière, une rencontre organisée par  l’entreprise Alpha Ciment. L'événement a réuni les principaux acteurs du secteur de la construction. Quincailliers, chefs de chantier, maçons, propriétaires et représentants de petites et moyennes entreprises (PME) étaient présents. Ensemble, ils ont échangé sur les défis et bonnes pratiques en matière de construction, notamment en milieu côtier. L’entreprise a présenté à cette occasion le ciment Orimbato. 

« Reconnu pour sa résistance aux agressions chimiques et aux sulfates, ce produit est idéal pour les zones côtières », annonce un responsable au sein de la société. Déjà utilisé dans des projets d’envergure, le ciment Orimbato a prouvé son efficacité. L’extension du port de Toamasina et la construction du pont sur la RN 12 en sont des exemples concrets. Grâce à sa robustesse, il garantit des infrastructures durables et solides. Ainsi, le responsable a souligné l’engagement de l’entreprise Alpha Ciment en accompagnant les acteurs du bâtiment avec des solutions innovantes et adaptées. Les échanges ont permis de débattre les défis liés à la construction en bord de mer. Les professionnels ont également partagé leurs expériences sur l’utilisation de ce produit.

Engagement et leadership

Autrefois connue sous le nom de Cementis Madagascar, la société Alpha Ciment a été rachetée par Gamma Civic Ltd de l’île Maurice et Cemindo Gemilang d’Indonésie. Cette acquisition marque un tournant décisif pour l’entreprise. Elle ambitionne désormais d’augmenter sa capacité de production à un million de tonnes par an. Ce développement est stratégique. Il vise à réduire la dépendance de Madagascar aux importations, tout en ouvrant des perspectives d’exportation. Le Mozambique, la Tanzanie et le Kenya figurent parmi les marchés ciblés. « Fidèle à son slogan

« Ensemble, construire pour durer », la société confirme son rôle de leader. Elle se positionne comme un partenaire clé pour les bâtisseurs de demain », ajoute le responsable. La journée s'est clôturée dans une ambiance festive. L’artiste Ljo a animé l’événement, ajoutant ainsi une touche à la fois musicale et conviviale à cette rencontre professionnelle.

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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